Repas mortel. Comment Quick peut s’en sortir ?

Benjamin, un adolescent de 14 ans, est décédé le 22 janvier dernier suite à une intoxication alimentaire. Vendredi 18 février, le parquet d’Avignon a confirmé la responsabilité de Quick dans cette affaire : le jeune garçon est bien décédé suite au repas qu’il a pris au sein du restaurant Quick du Cap Sud d’Avignon.

Selon Catherine Champrenault, procureur de la République, « la synthèse des rapports médico-légaux permet de conclure que Benjamin Orset est décédé d’une toxi-infection alimentaire liée à l’absorption d’un repas pris quelques heures avant sa mort, soit la veille au soir le 21 janvier, au restaurant Quick Cap Sud à Avignon (…) Cette analyse résulte d’abord de l’exclusion de toutes les autres hypothèses étudiées par le juge d’instruction : repas pris à la maison, élevage d’animaux par la famille, déjeuner à la cantine scolaire ». En clair, c’est le problème d’hygiène au sein du restaurant qui a causé la mort de l’adolescent. Lors de l’expertise, des staphylocoques dorés se trouvaient dans le liquide gastrique de la victime, mais également sur le sol du fast food et sur plusieurs employés présents le soir où Benjamin s’est rendu dans le restaurant.

Selon Jean-Edouard Charret, président du groupe Quick, ce n’est pas la chaîne Quick qui doit être tenu responsable de ce décès mais uniquement le restaurant d’Avignon, qui a subi un « dysfonctionnement local ». Local ou non, la situation devient compliquée pour Quick qui a vu son taux de fréquentation baisser de 40 %, aussi bien au Quick d’Avignon que sur le plan national. Les consommateurs ont peur et cela est compréhensible.

Quick peut-il se relancer après cet évènement ? Sans doute, mais il va falloir regagner la confiance du public et ce ne sera pas pour tout de suite. On peut même soupçonner que le Quick d’Avignon ferme ses portes dans les semaines à venir. Le groupe Quick a d’ores et déjà annoncé qu’il allait lancer dans quelques semaines une campagne de communication afin de retrouver la confiance de ses clients. Par la même occasion, la compagnie est parvenue à un accord avec le franchisé afin de racheter les murs et le fonds de commerce d’Avignon.

Les temps vont être difficiles pour Quick. C’est Ronald qui doit être content.

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Written by Alexandre Rocourt
Spécialisé en management de la communication et des médias, passionné par le web et les nouvelles technologies.