La « Digital Mum » contre la ménagère de moins de 50 ans

Depuis les années 1960, la ménagère de moins de 50 ans était le repère des médias et des annonceurs. Pour faire court, c’est elle qui décidait notamment du contenu des programmes à la radio ou la télévision en France. La donne est en train de changer avec la naissance du profil de la « digital mum ». Désormais, un nouveau critère est pris en compte : l’impact des nouveaux médias dans la consommation et dans la vie des mères de famille. Nous sommes ainsi clairement dans l’ère de la femme moderne, en phase avec les nouvelles technologies.

Ce travail a été mené par KR Media, une agence de conseil en stratégie et achat d’espaces publicitaires et WebMediaGroup. L’objectif est que « la digital mum relie parfaitement les mondes physiques et numériques dans lesquels nos annonceurs déploient leurs actions marketing », selon Bruno Kemoun et Eryck Rebbouh, présidents de KR Media.

L’objectif de cette étude est de mieux cerner les caractéristiques de cette nouvelle génération de consommatrices. Cela « devrait sensibiliser les marques non seulement à l’évolution de leur communication, mais aussi à celle des services et produits qu’elles proposent à la vente sur Internet », souligne Isabelle Bordry.

La question est : qui est cette digital mum ? Il s’agit d’une femme ayant au moins un enfant à charge, de 40 ans en moyenne, ayant pour 45 % d’entre elles un revenus mensuel par foyer supérieur à 2.700 euros net et se connectant au moins une fois par semaine à internet, selon Isabelle Bordry, PDG de WebMediaGroup

À terme, la « digital mum » pourrait séduire d’autres acteurs dont Médiamétrie qui a du mal à vendre à l’international le concept de ménagère de moins de 50 ans.

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Written by Alexandre Rocourt
Spécialisé en management de la communication et des médias, passionné par le web et les nouvelles technologies.