Une des plus grandes agences de presse américaine, l’Associated Press, s’est faite piratée son compte Twitter il y a quelques heures. Une groupe isolé issu de l’armée électronique syrienne serait à l’origine du piratage. Ce groupe aurait écrit sur le compte de l’agence : une explosion a eu lieu à la Maison Blanche et Barack Obama est blessé. Dans les secondes qui ont suivi, un vent de panique a envahit la bourse de Wall Street. Entre 13h08 et 13h10, le Dow Jones, principal indice de Wall Street, a perdu 145 points, soit l’équivalent de 136 milliards de dollars (105 milliards d’euros) de capitalisation.

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Lorsque l’agence a annoncé qu’elle avait été victime de piratage, les choses sont revenues dans l’ordre avec une légère hausse de 1,05 %. C’est la première qu’un tweet fait autant de dégâts.

Le faux tweet de l'Associated Press

Le faux tweet de l’Associated Press

La plus grande bourse mondiale, a été manipulée bêtement et simplement par un hacker. C’est le signe de la grande fragilité d’un empire capitaliste face à un système informatique toujours plus puissant et imprévisible.

Les réactions en boule de neige, principe de base de la bourse, démontrent que l’informatique peuvent provoquer des conséquences graves. Cela suscite l’interrogation sur d’éventuelles cyberguerres qui pourraient avoir lieu à l’avenir. Avec un système financier inchangée, elles seront inévitables et sans aucun doute catastrophiques.

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Written by Alexandre Rocourt
Spécialisé en management de la communication et des médias, passionné par le web et les nouvelles technologies.