Carlsberg : grande vainqueur de l’Euro 2016 avec Probably
Comment contourner la loi Evin quand on est une marque de bière ? En clair, comment sponsoriser un événement sportif quand on est une marque d’alcool alors que la loi française l’interdit. C’est simple, il suffit d’être créatif. Carlsberg nous l’a démontré avec son matraquage publicitaire du nom de « Probably ».
Des panneaux « Probably » aux couleurs de Carlsberg
Carlsberg a eu l’idée ingénieuse de contourner la loi Evin en créant une marque alibi, c’est à dire une marque temporaire. Le public et les téléspectateurs ont pu très largement apercevoir les panneaux publicitaires « Probably » sur fond vert et avec la même typographie que celle utilisée par Carlsberg durant les matchs de l’Euro 2016. Cette procédure, tout à fait légale, a permis à la marque d’être très largement présente lors de toute la compétition en France.
Le cas Carlsberg : du hacking publicitaire ?
La campagne de Carlsberg est un cas d’école car elle s’apparente à du hacking publicitaire où finalement, la marque n’apparaît jamais, mais les consommateurs comprennent bien de quoi il s’agit car les codes graphiques sont identiques. Avec sa signalétique, le logo Probably fait penser à Carlsberg mais aucune référence directe n’est faite à un produit alcoolisé. La marque n’est jamais citée, tout est dans le sous-entendu. Et pour ceux qui n’auraient pas compris le message, il suffit de taper « Probably Euro 2016 » sur les moteurs de recherche pour être directement orienté vers le site de Carlsberg.
De Carlsberg à Probably jusqu’aux médias sociaux
Les consommateurs aiment beaucoup ce genre de sous-entendus. Ils en jouent et en parlent, en particulier sur les médias sociaux. C’est ce que l’on appelle du earned media pour la marque qui se fait de la publicité gratuitement sur le web grâce au buzz généré par cette campagne.
Avec sa campagne Probably, Carlsberg est clairement l’une des grands gagnantes de l’Euro 2016.
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