Imprimez vos sous-vêtements sur mesure avec une imprimante 3D !

soutien-gorge

Les grandes firmes de la mode peuvent se faire du souci : il est désormais possible d’imprimer ses sous-vêtements sur-mesure à l’aide d’une imprimante 3D. La start-up parisienne Endeer, compte exploiter ce filon en réalisant des sous-vêtements sur-mesure à partir de cette technologie.

L’impression 3D en plein essor

L’impression 3D grand public est en train de bouleverser le monde industriel. Elle permet de créer des objets sur-mesure à la portée de tous. Désormais, on peut fabriquer tout type d’objets, des jouets, des pièces de rechange et même des maisons en 3D. Cette technologie est désormais bientôt exploitée pour la fabrication de sous-vêtements sur-mesure grâce à la start-up parisienne Endeer.

L’impression 3D réinvente la mode !

L’impression 3D permet de concevoir de la lingerie adaptée à sa morphologie pour un coût de plus en plus accessible. C’est un atout considérable pour les femmes qui ont chacune une poitrine unique, et qui pourraient ainsi posséder des soutiens-gorge adaptés. La start-up Endeer a pensé à cette cible et au marché potentiel dans lequel elle pouvait se développer en réalisant des soutiens-gorge sur-mesure.

Comment fabriquer de la lingerie sur-mesure avec une imprimante 3D ?

La procédure de conception est simple : la poitrine de la cliente est scannée à l’aide d’un simple smartphone, ce qui permet de prendre les mensurations et de réaliser un design adapté.

Les sous-vêtements sont ensuite imprimés en 3D en polyamide. Il est possible d’ajouter des pièces de tissu pour obtenir une pièce de lingerie unique. Endeer est même en train de travailler sur la conception de dentelle imprimée en 3D.

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Claire Chabaud est l’une des conceptrices du projet

L’atout de l’impression 3D : le retour à la fabrication locale

La conception de soutiens-gorge à l’aide d’une imprimante 3D permet de proposer à sa cible de la lingerie sur-mesure à coût réduit. Dans un contexte où plus de 1,46 milliard de soutiens-gorge sont fabriqués par an, cela change toute la donne.

Avec cette nouvelle technologie, il est fort possible de voir relocalisée toute une activité qui avait disparu à cause de la mondialisation. En effet, il n’y aurait plus besoin de faire fabriquer ses vêtements en Chine puisque l’on pourrait les créer près de chez soi. C’est bon pour l’emploi, mais c’est aussi bon pour l’environnement car cela réduirait l’impact écologique avec des transports réduits, moins de stocks et des déchets limités.

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Written by Alexandre Rocourt
Spécialisé en management de la communication et des médias, passionné par le web et les nouvelles technologies.