La nouvelle formule du « Nouvel Observateur » est aujourd’hui dans les kiosques avec, en prime, un dossier de 25 pages sur la mort de Ben Laden. Dans le même temps, les dirigeants se penchent sérieusement sur la refonte de leur site web et l’élaboration d’un nouveau site Internet. En effet, le groupe lancera le 16 mai un nouveau site participatif nommé « Le Plus ».

Le site du Nouvel Obs sera entièrement relooké : un nouveau titre – « Le Nouvel Observateur », au lieu de Nouvelobs.com – une nouvelle maquette et surtout, davantage de contributions des journalistes de l’hebdomadaire papier. Dans cette optique, les rédactions web et print ont été rapprochées, sous la houlette d’un nouveau rédacteur en chef numérique, Aurélien Viers.

A cela s’accompagne un nouveau site participatif, Le Plus, qui sera lancé le 16 mai sous la responsabilité de Benoit Raphaël, ancien rédacteur en chef du « Post ». L’objectif est de créer une plateforme ouverte à des blogueurs, des contributeurs extérieurs, non journalistes, soigneusement sélectionnés et relus par une petite équipe de 4 journalistes.

La nouvelle version du site sera donc articulée autour de « trois pôles » : le direct, l’enrichissement et « Le Plus ».

Au total, le groupe a investi 2,5 millions d’euros dans cette relance ambitieuse et a recruté onze journalistes (quatre sur l’hebdomadaire, sept pour les sites Internet). L’objectif est clairement de relancer l’audience du site Internet qui tourne actuellement autour de 5,2 millions de visiteurs uniques par mois (chiffre : mars 2011).

Ce qui est particulièrement intéressant est que selon Laurent Joffrin, « l’avenir, c’est le web, c’est comme ça que nous nous en sortirons. Mais je pense qu’on ne peut pas gagner de l’argent sur internet avec de l’info pure », a-t-il souligné, plaidant pour une politique de diversification.

Personnellement, je milite depuis longtemps pour une politique d’innovation autour du web, des smartphones et des tablettes numériques pour relancer la presse. Je suis ravi que la sauce commence à prendre auprès de nombreux médias. Mais cela ne reste qu’un début, c’est évident, car il y a encore tellement de choses à faire…

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Written by Alexandre Rocourt
Spécialisé en management de la communication et des médias, passionné par le web et les nouvelles technologies.