Nintendo n’est pas le seul à connaître un moment de vide. Sony, la firme japonaise de l’électronique, commence son exercice fiscal dans le route avec une perte de 139 millions d’euros causée par des conséquences multiples : le tsunami, le yen fort, les attaques de hackers et la concurrence toujours plus rude dans des domaines comme les écrans plats et les consoles de jeux.

Face à ces conséquences, Sony a été obligé de réduire de 25% son objectif de bénéfice net sur l’ensemble de l’année à 60 milliards de yens (plus de 500 millions d’euros tout de même).

Si un retour à la normale des approvisionnements est prévu, le groupe a tout de même dû suspendre l’activité d’une dizaine d’usines au Japon, endommagées par le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est de l’archipel. En outre, les attaques de hackers contre plusieurs de ses services en ligne, avec le vol de données personnelles d’une centaine de millions de clients, ont causé des dommages sur l’image de la marque et les bénéfices perdus à cause de la fermeture temporaire de ces plateformes.

A cela s’ajoute des ambitions revues en baisse dans le secteur des TV LCD. En effet, la concurrence fait chuter les prix et empêche la rentabilité. Sony, qui avait pour volonté de livrer 27 millions de téléviseurs dans le monde en 2011, revoit son objectif à la baisse avec un ratio passé à 22 millions. Enfin, du côté des consoles de jeux, Sony enregistre une baisse des ventes de la PS3 qui chute de 25 % avec seulement 1,8 million d’exemplaires vendus sur le trimestre.

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Written by Alexandre Rocourt
Spécialisé en management de la communication et des médias, passionné par le web et les nouvelles technologies.